Projet de recherche doctoral numero :2711

Description

Date depot: 1 janvier 1900
Titre: Auto-régulation dans l'utilisation des ressources d'un centre de calcul
Directeur de thèse: Jacques MALENFANT (LIP6)
Domaine scientifique: Sciences et technologies de l'information et de la communication
Thématique CNRS : Non defini

Resumé: Depuis l’initiative d’IBM sur la calcul auto-régulé (« autonomic computing ») lancée en 2003, le principe de l’administration automatique des ressources de calcul devient peu à peu une réalité. La multiplication des applications Internet à fortes variations de charge (application Web 3-tiers, pour le commerce électronique par exemple) et des centres de calcul ouverts capables d’exécuter sur demande des applications à forte consommation de ressources a amené une demande industrielle pressante dans ce domaine. En effet, dans ce marché, la juste allocation de ressources aux applications en tout temps, selon la charge constatée, est un facteur crucial de compétitivité. Dans ce contexte l'avènement du Cloud Computing, tel qu’il est mis en avant par Google ou Amazon, vise à permettre aux utilisateurs d’accéder à des applications et à de la puissance informatique à la demande au travers de centres de calcul (« Data Center ») virtualisés, en leur donnant l'illusion de capacités de ressources infinies. La mise en œuvre de telles infrastructures soulève de multiples problèmes relevant du calcul auto-régulé. La mise en place d’une architecture auto-régulée demande en effet de croiser les domaines de l’architecture système et de la décision. Si des résultats et des réalisations concrètes se font jour dans ce domaine, facilitées en particulier grâce à la généralisation des techniques de virtualisation de ressources, il reste plusieurs verrous pour leur exploitation à grande échelle : la conception et la mise en oeuvre d’une interface de contrôle sur les ressources permettant d’agir sur l’allocation à différents niveaux de granularité à la fois sur les applications et sur les ressources du centre de calcul ; la mise en place d’une architecture de supervision capable de remonter des informations justes, à jour et cohérentes sur l’état courant des ressources requises par les applications et celles offertes et disponibles sur le centre de calcul ; la conception et la mise en œuvre d’une architecture de décision décentralisée hiérarchique capable de mettre en adéquation la demande et l’offre de ressources de manière à utiliser au mieux le centre de calcul sous contraintes de contrats de qualité de service (« Service Level Agreements », ou SLA) négociés entre l’opérateur du centre de calcul et ses utilisateurs.

Doctorant.e: Dutreilh Xavier