Description
Date depot: 1 janvier 1900
Titre: Modélisation de compagnons artificiels ayant différentes personnalités
Directrice de thèse:
Catherine PELACHAUD (ISIR (EDITE))
Domaine scientifique: Sciences et technologies de l'information et de la communication
Thématique CNRS : Non defini
Resumé:
Ce projet de recherche fondamentale se focalisera sur l’étude des compagnons artificiels (personnages virtuels et robots personnels) et de leur valeur pour des usagers dans des situations de la vie de tous les jours. Les compagnons artificiels sont des systèmes interactifs intelligents destinés à entretenir une relation à long terme privilégiée avec l’usager. Dans le domaine des interfaces homme-machine (IHM), le terme valeur est utilisé au sens « des bonnes propriétés pour l’humain », par exemple les bons services, l’utilisabilité, l’acceptabilité, etc.
Nous nous intéressons à l’étude des compagnons artificiels et à leur valeur pour des usagers dans des situations de la vie de tous les jours. Les compagnons artificiels sont des systèmes interactifs intelligents destinés à entretenir une relation à long terme privilégiée avec l’usager, par exemple en dialoguant, en lui offrant divers services ou encore en jouant. Ils peuvent adopter diverses incarnations : personnage virtuel sur un écran d’ordinateur, robot à la maison, ou application sur terminal de poche, afin d’être au plus près de l’utilisateur dans toutes les situations de la vie quotidienne, que ce soit au travail, dans les déplacements ou les loisirs.
Etat de l’art
Les ACAs peuvent adopter différents rôles tels qu’être un professeur (Jonhson et al., 2005), un guide de musée (Gustafson et al., 1999; Martin et al., 2006; Kopp & Wachsmuth, 2004), un compagnon (Bickmore and Cassell, 2005; Hall et al., 2006).
Ils sont capables de communiquer une large palette d’intentions communicatives (Poggi&Pelachaud, 2000) et d’états émotionnels (Gratch&Marsella, 2004). Dernièrement plusieurs modèles ont été proposés pour doter les agents de capacités sociales : ils savent gérer les tours de parole (Thórisson, 2002), signaler qu’ils écoutent et s’ils sont d’accord ou non avec leur interlocuteurs (Bevacqua et al, to appear), s’insérer dans un groupe de conversation (Jan&Traum, 2007)). Ils ont aussi été dotés de stratégies de politesse (Brown&Levinson, 1987) aussi bien linguistiques (Johnson et al, 2004 ; Porayska-Pomsta & Mellish, 2004) que corporelles (Rehm&André, 2005 ; Niewiadomski&Pelachaud, 2007). En particulier Prendinger et Ishizuka (2001) ont introduit la notion de « social filter program ». Celui-ci prend en paramètre une stratégie de politesse, la personnalité de l’agent et son état émotionnel. En sortie, celui-ci détermine l’expression faciale de l’émotion montrée par l’agent.
Doctorant.e: Pecune Florian