Description
Date depot: 1 janvier 1900
Titre: Outils avancés de traitement de signal pour les transmission WDM à 400 Gb/s
Directeur de thèse:
Yves JAOUEN (LTCI (EDMH))
Directeur de thèse:
Philippe CIBLAT (LTCI (EDMH))
Domaine scientifique: Sciences et technologies de l'information et de la communication
Thématique CNRS : Non defini
Resumé:
L’accroissement des débits (passage de 40Gb/s à 100Gb/s) par longueur d’onde de systèmes de transmission optique a longtemps été retardé en raison de l’extrême sensibilité du signal en réception (détection d’intensité) à la dispersion de polarisation (PMD) et à l’accumulation du bruit dans la chaîne d’amplificateurs optiques, les potentialités en traitement de signal étant extrêmement limitées. L’accroissement de la vitesse des circuits électroniques permet d’envisager aujourd’hui la détection cohérente dans le domaine optique. L’accès au signal complexe dans le domaine électrique offre de nouvelles potentialités : formats de modulation multi-états et traitement numérique du signal. Si les premières démonstrations en laboratoire de systèmes optiques cohérents dataient des années 80, aucune solution industrielle n’avait été mise en oeuvre compte-tenu de la complexité d’implémentation. Certains algorithmes de traitement numériques de signal, rudimentaires dans leur principe mais très innovants pour le domaine des communications optiques ont permis le déploiement de la première génération de systèmes optiques cohérents à 100Gb/s de type QPSK multiplexés en polarisation en 2012.
L’utilisation de la détection cohérente va au-delà du seul objectif à court terme des solutions 100Gb/s de par son fort potentiel intrinsèque. En effet, elle permet de profiter de tout un savoir-faire en traitement de signal dédié jusqu’à présent uniquement aux radio-communications (fixes ou mobiles). L’utilisation de forme d’onde à haute efficacité spectrales (QAM, OFDM) combinées au multiplexage en polarisation permet d’accroître les débits mis en jeux compte-tenu de la vitesse des circuits électroniques. L’égalisation électronique permet la compensation des effets dispersifs du canal de transmission (dispersion chromatique et PMD). Des premières solutions algorithmiques ont été proposées pour combattre les distorsions non-linéaires de type Kerr engendrées avec la propagation dans les fibres. Les laboratoires de R&D à travers le monde commencent à travailler à la génération suivante de systèmes de transmission WDM longue distance fonctionnant 400Gb/s voire 1Tb/s par longueur d’onde.
Doctorant.e: Amari Abdelkerim