Projet de recherche doctoral numero :4451

Description

Date depot: 1 janvier 1900
Titre: Modélisation et dimensionnement des systèmes mixtes flot de données/temps réel
Directrice de thèse: Alix MUNIER (LIP6)
Encadrante : Kods TRABELSI (CEA)
Domaine scientifique: Sciences et technologies de l'information et de la communication
Thématique CNRS : Non defini

Resumé: L’émergence d’applications intégrant des tâches temps réel et du calcul intensif nécessite un effort de recherche pour les modéliser et les exécuter efficacement. A titre d’exemples, les applications de la réalité augmentée (Google Glass) ou d'aide à la conduite ADAS (Advanced Driver Assistance Systems) mélangent des tâches de calcul intensif (le traitement d'image pour l'analyse de scènes complexes par exemple) et des tâches critiques de prise de décision ou de contrôle (le freinage d'urgence ou le régulateur de vitesse ACC). Les propriétés telles que le déterminisme, l’absence d’interblocage (deadlock), la vivacité d’une application etc. ne sont pas garanties de la même manière dans les systèmes temps réels et les systèmes de calcul « best effort ». Concrètement dans les systèmes dits mixtes des contraintes temporelles en plus des contraintes de données doivent être satisfaites comme par exemple un temps de réponse minimum entre la réception d’une donnée en provenance d’un capteur et la réponse du système. La programmation optimisée des processeurs massivement parallèles pour les applications de calcul intensif est un processus compliqué. Une manière d’aborder cette problématique est de représenter les applications est l’utilisation des « Synchronous DataFlow Graph » (SDFG en bref) [1] et ses extensions qui sont fréquemment utilisés pour décrire les échanges de données au sein d’une application. Un SDFG est un graphe orienté dont les nœuds sont associés a des acteurs (ou tâches) et les arcs représentant des liens de communication (ou buffers). De plus, des poids entiers spécifient la quantité de données produite et consommée par les acteurs à chacune de leurs exécutions. La limite de ce formalisme est qu'il ne permet pas d’écrire directement des contraintes temporelles (i.e. temps maximum entre l'activité de deux acteurs), comme c'est le cas pour les automates temporisés [2].

Doctorant.e: Khatib Jad