Projet de recherche doctoral numero :4616

Description

Date depot: 1 janvier 1900
Titre: 'Smart Vision Chip' pour l'exploration du colon
Directeur de thèse: Andrea PINNA (LIP6)
Directeur de thèse: Bertrand GRANADO (LIP6)
Domaine scientifique: Sciences et technologies de l'information et de la communication
Thématique CNRS : Non defini

Resumé: Le côlon est la partie distale du tube digestif. Il est situé dans l'abdomen en aval de l’intestin grêle et mesure environ 1,5 mètres de long. Le cancer du côlon est fréquent, et facilement curable à un stade précoce ce qui justifie un dépistage systématique. En France en 2010, le cancer colorectal se situe au deuxième rang des décès par cancer derrière celui du poumon (28700 décès) et devant celui du sein (11500 décès). Il représente ainsi 11,9% de l’ensemble des décès par cancer pour la France. Dans certains pays européens, le cancer colorectal occupe la première place des décès par cancer. En 2011, l’institut de Veille Sanitaire dénombrait jusqu’à 39000 nouveaux cas. La prévalence mondiale du cancer colorectal était de 1,2 millions de cas recensés et en constante progression. Le bilan mondial des décès par ce cancer s’élève à 0,6 millions, dont 0,3 millions dans les pays industrialisés. Il représente donc un problème de santé publique à l’échelle nationale et mondiale. L’examen diagnostique de référence du côlon est la vidéocoloscopie [1]. Elle permet (1) de détecter ces polypes, (2) de caractériser leur risque dégénératif (selon leur relief et l'aspect des orifice des cryptes coliques dénommées 'pit pattern [2] et (3) de procéder à l'éxérèse des polypes le méritant (avec dans un second temps un examen anatomopathologique visant à étayer le diagnostic). La vidéocoloscopie n'est pas sans contraintes ni sans risques. Elle présente plusieurs inconvénients~: préparation par purge la veille; hospitalisation quand l'examen est fait sous anesthésie (plus de 90%); risques liés à l'anesthésie générale; risques liés à l'endoscopie (perforation, hémorragie). Afin de palier ces inconvénients, des capsules ingérables de 11mm de diamètre et de 26 à 31mm de long selon les modèles ont été développées au début des années 2000 et commercialisées à partir de 2003. Ces dispositifs autonomes permettent de prendre des images du tube digestif (oesophage, intestin grêle et côlon). Les images 2D sont transmises à travers le corps humain à un boitier d’enregistrement. Ce dispositif permet au patient de mener une vie normale, sans nécessité d'hospitalisation. Le patient ingère la capsule et rapporte au médecin le boitier d’enregistrement. En moyenne, 140000 images sont enregistrées dans l'autonomie impartie (8 à 10 h) lors d'un examen du côlon et le médecin établit son diagnostic en visionnant le film en 30 à 60 minutes. Plusieurs études ont prouvé l’efficacité de la capsule [3][

Doctorant.e: Chuquimia Orlando